dingo a écrit :"le travail en usine mal rétribué pour quelqu'un qui ne peut pas faire autrement que de l'accepter pour pouvoir vivre est une sorte d'esclavage"
Je suis d'accord avec cette phrase, qui ne vaut pas que pour l'usine, d'ailleurs. En même temps, je pense comprendre la perception de Pierre B qui veut éviter qu'on utilise les grands mots à tord et à travers (un bon exemple de cette inflation sémantique est le devenir du mot génocide). Mais il est vrai aussi que notre époque a comme particularité la subtilité des liens d’asservissement. Un vaste débat qui ne peut être mené que dans le calme.
En plus, l'esclavage, le vrai, existe en Chine. Il y a eu un cas assez récemment d'une usine ou les ouvriers étaient retenus prisonniers après qu'on leur avait retiré leurs papiers. Cela dit, il faut reconnaître que, si nous l'avons su (article dans Le Monde vers le mois de Juin entre autre), c'est parce que les autorités chinoises avaient découvert et décidé de réprimer ce cas.
Concernant les fabrications de petits trains en général, et LSM en particulier, D.Piron avait affirmé sur le forum RMF, il y a déjà quelques années, que les conditions de stravail des ouvriers de Modern Gal étaient proches de celles des européens. Invérifiable évidemment, mais, si des cas d'esclavages existent, il ne faudrait pas en conclure que tous les chinois sont des esclaves. Les chinois qualifiés sont aussi en général suffisamment informés pour ne pas accepter de travailler pour un bol de riz (expression conscrée).
Quand à l’égalisation des modes de vie, elle passerait aussi par une maîtrise démographique des pays les plus pauvres. Cela ne concerne évidemment pas la Chine qui a fait beaucoup d’efforts en la matière, même si cela est passé par la politique parfois traumatisante de l’enfant unique. En attendant, pendant que les bonnes âmes comme nous méditent sur cette égalisation mondiale, les différents gouvernements des pays riches mettent en œuvre cette égalisation en visant l’alignement à terme de leur système social sur celui des pays les plus pauvres.