Beau travail Alex...
Mes premières patines de machine, j'avais utilisé les jus d'acétone sali à l'aéro, sur les conseils des gars du CFFC, (article RMF la patine des gens pressés).
La recette est efficace mais aujourd'hui, son aspect très uniforme me laisse sur ma faim ; de plus en plus, je préfère jongler centimètre carré par centimètre carré avec mes pinceaux, ce qui est évidemment beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup plus long mais en revanche, je peux apporter mille et une nuances que je n'obtiens pas avec de simples voiles ; les travaux des Franck Tavernier et Emannuel Nouaillier m'ont bien inspiré en ce sens, plus proches de nous ceux d'Harti (Hervé Hartmann) et du Mitch (où qu'il est d'ailleurs, il aurait de superbes choses à nous montrer lui aussi...)...
Bref, c'est comme le champagne ; on sait en faire du correct à marche forcée mais pour viser les saveurs les plus fines, faut laisser le temps au temps !
Je ne prétend pas pour autant y arriver mais bon on essaie...
Dernière machine réalisée, la Sybic Jouef ; patine et pose des superbes pantos Carmina.
Petit truc qui coûtent pas cher pour le crachouillis présent sur les toits des électriques : une brosse à dent usagée, on trempouille dans un jus crado, on essuie un peu sur un sopalin et avec le pouce ou gratte les poils de la brosse en orientant les crachouillis sur la machine...
Une photo ici avant de passer des gros pinceaux ronds et souples pour estomper l'effet :
