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ajfr721 a écrit :Quitte à faire les type "F", ils auraient pu également faire les fourgons Nord qui vont avec.
grrrrr , mais t'es jamais content toi !!!
tu vas avoir un modele qui va a peu pres nulle part , destiné a une categorie d'amateur qui s'en foutent et connaissent pas , tu voulais pas qu'il nous sorte les version epoque 3 avec blason pour faire le night ferry ...non plus
La photo centrale de la page 101 du Rail en tarentaise montre trois voitures qui semblent être de type Y ou U avec une porte occultée. Les types F n'ont que 9 baies et des aérateurs de toiture différents.
Après ces trois voitures, il y a une type P.Quant aux suivantes à toit blanc, elles pourraient être de type MU mais sans garantir cette identification.
Pour ceux que cela intéresse il y a un article sur la présence ferroviaire sur la Manche dans "Historail" du mois de juillet qui parle, entre autre, du Night Ferry (seul train à incorporer des voitures lits type F).
Enfin si vous arrivez à mettre la main sur le bouquin de Lepage "Les voitures-lits type F de la C.I.W.L., Collection le temps des voitures, 1985" ne le ratez pas!
ajfr721 a écrit :Quitte à faire les type "F", ils auraient pu également faire les fourgons Nord qui vont avec.
grrrrr , mais t'es jamais content toi !!!
tu vas avoir un modele qui va a peu pres nulle part , destiné a une categorie d'amateur qui s'en foutent et connaissent pas , tu voulais pas qu'il nous sorte les version epoque 3 avec blason pour faire le night ferry ...non plus
Pas de sectarisme SVP.
Il a parfaitement raison de souhaiter un fourgon Nord.
Le seul modèle accessible aujourd'hui coute la peau du c**!
Je crois savoir, par ailleurs, que des voitures F époque III sont prévus par lsm.
Ce n'est pas comme si nous étions des enfants gâtés.
La dernière fois qu'un exemplaire est sorti, de Gaulle était président!!
Complément d'enquête : ces informetion proviennent du livre "les plus belles années des trains français" de Yves Broncard (une valeur sure).
A côté d'une belle vu d'une typ F en couleur (page 69) nous apprenons que 12 voitures sont livrées à partir de novembre 1935. Elles sont garées en attendant le début du Night Ferry, dans la nuit du 14 au 15 octobre 1936. En octobre 1937, la CIWL commande 6 voitures supplémentaires. Elles sont livrées à la déclaration de guerre de 1939 et garées en France. Ces 18 voitures sont réquisitionnées par la Mitropa. Deux sont détruite pendant la guerre et 3 restent à la Mitropa. Seulement 11 sont disponible lors de la reprise du service le 14 décembre 1947. La CIWL commande 7 voitures qui sont livrées entre janvier et juin 1952. Chacune des deux rames comporte 6 voitures. La voiture directe Londres - Bruxelles apparaît en 1957. Le trajet via Arras est remplacé par le détour via Lille en 1966 en raison de la traction électrique sur ce dernier parcours. Vingt voitures sont à l'effectif ce qui permet de forcer les compositions à 10 voitures par rame. En 1968, la formation de base est de 4 voitures Londres - Paris, 1 voiture Londres - Bruxelles et 1 voiture Londre - Bâle. De nouveaux appontements sont mis en service à Dunkerque en 1976. Cette même année, la SNCF gère le parc des voitures-lits qui perdent leur livrée d'origine. La CIWL n'a pas renouvelé le contrat avec les BR. Devant la vétusté du parc, le Night Ferry est condamné. La dernière circulation a lieu le 31 octobre 1980.
Parmi une douzaine de photos, une vue couleur montre ce train dans son aspect final. Derrière une BB 16000, suivent 5 voitures type F en marquage SNCF, quatre USI (?) et une B6D Corail. La fin du convoi est masquée par un arbre. Une autre en N/B datée du 31 octobre 1980 montre une partie de deux voitures accouplées. L'une semble avoir conservé sa livrée d'origine (certaiement sans le fameux sigle) et l'autre a une bande blanche sous les baies et la porte est de couleur claire ! Décidément, rien n'est simple dans notre petit monde ferroviaire.
D'après les documents présentés, les deux livrées proposées par LSM sont correctes et peuvent se retrouver dans la même rame.
On peut très bien ne pas les aimer mais ce n'est pas LSM qui les a inventées. Ces voitures permettent de faire un Night Ferry des dernières années. Il suffit d'être un peu patient pour avoir la livrées CIWL. Mais alors, les amateurs de compositions exactes se plaindront de ne pas avoir les fourgons spécifiques, inutiles pour cette version "récente".
La reconstitution d'une rame ne peut pas se faire selon nos goûts personnels mais en utilisant les modèles disponibles. Ces deux livrées satisferont certains amateurs. Les autres rongeront leur frein jusqu'au jour béni où la version CIWL sera commercialisée.
Le modélisme est une école de la patience. Il en faut pour tous....et toutes les époques.
Oui, mais quand on fait de l'époque III, on passe son temps à regarder toutes les nouveautés époques IV/V; c'est toute la différence.
Facile d'être patient quand on fait que du moderne, avant 1970 c'est plus de la patience mais des nerfs d'acier, surtout avec LSM.
Quand Roco a sorti son X2800 bleu il y a vingt cinq ans, certains se plaignaient de ne pas pouvoir acquérir la version rouge à toit jaune, d'autres celle à toit rouge. Finalement, tout est sorti. Souvenons-nous de la 141 TC Nord du RMA. Dix-neuf ans d'attente pour des réservataires ayant payé d'avance. Ils ont été livrés au prix convenu avec un immense retard qui ne pouvait avoir d'égal que la satisfaction d'avoir fait preuve d'une abnégation encore plus grande.
L'histoire du modélisme est souvent à cette image. Combien de modèles annoncés dans les catalogues ne sont jamais sortis ? Internet nous a habitués à des réponses immédiates. Un modèle est annoncé : il doit sortir dans les moindres délais. Mais ce n'est généralement pas le cas. Il faut résoudre les problèmes de mise en production. Alors pourquoi annoncer les futurs modèles quand on sait que les délais seront longs ? La concurrence oblige à faire connaître ses projets de façon à "jalonner" son domaine. Des fuites sont toujours possibles et la production de doublons n'est pas forcément la meilleure pratique commerciale.
Une trop grande précipitation ne donne pas de bons résultats. La genèse de la CC 72000 Jouef en est un bon exemple. Début septembre, le directeur a annoncé au bureau d'étude : je veux une CC 72000 pour Noël ! Nous connaissons la suite. Pris par l'urgence et obligés de faire un châsssis en deux partie (une fausse bonne idée) les employés ont fait ce qu'ils pouvaient. Les premiers modèles souffraient de défauts qu'il a fallu corriger. La copie a été revue à plusieurs reprises ce qui a dû coûter fort cher à l'entreprise.
Nous aurons bientôt l'AGC. L'étude a duré plus d'un an. Un premier prototype a roulé sur le réseau du CFFC en octobre 2008 à l'exposition de Nyon en Suisse. La vidéo de cet évènement a circulé sur le net. La finalisation de la production et la commercialisation vont demander un an de plus. Ce sont des délais raisonnables. Le problème est plutôt dans le choix des modèles. il est difficile de satisfaire tout le monde et je crains que les amateurs de périodes récentes soient plus nombreux que ceux préférant des époques plus anciennes. Ces derniers ont donc moins "prioritaires".
Vous découvrirez dans le prochain RMF que le CFFC s'intéresse aussi à l'époque 3. Nous reproduisons les trains ayant circulé sur notre ligne depuis 1958 jusqu'à aujourd'hui. Certaines compositions sont difficiles à reproduire car l'offre est parfois inexistante. Alors, on triche un peu en utilisant des modèles similaires ou l'on attend qu'enfin l'oiseau rare soit disponible.
Militons pour que le statut de modéliste ferroviaire soit assimilé à celui de la vie des saints !
