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Eh oui.....Morvan a écrit :Faut dire que si "l'opérateur historique" n'avait pas sabordé le Fret , grandement aidé en cela par les syndicats , les "entreprises concurrentes" auraient peut-être eu la tâche un peu moins facile.....................
Et bonjour...Morvan a écrit :Faut dire que si "l'opérateur historique" n'avait pas sabordé le Fret , grandement aidé en cela par les syndicats , les "entreprises concurrentes" auraient peut-être eu la tâche un peu moins facile.....................
la concurrence ne prend pas des marchés... ce sont les industriels qui les attribuent. et oui, si fret n'est pas le plus intéressant, pour des raisons X ou Y, le client est maintenant tout a fait libre de faire transporter par quelqu'un d'autre... c'est comme ça et je crois que notre société nationale devrait grandement réfléchir a ça.bonnetgeor a écrit :Et bonjour...Morvan a écrit :Faut dire que si "l'opérateur historique" n'avait pas sabordé le Fret , grandement aidé en cela par les syndicats , les "entreprises concurrentes" auraient peut-être eu la tâche un peu moins facile.....................
"...n'avait pas sabordé le Fret..." : dit comme ça, on pourrait croire que la senecefe a arrêté de saborder sa branche Fret... :/
Seulement, la vérité veut que non seulement ce sabordage continue actuellement et, qu'en plus, il est encore loin d'être terminé...
Pour ce qui est de la "concurrence", celle-ci a plutôt tendance dans la majorité des cas a prendre des marchés "non encore sabordés" (car "rentables") par la senecefe que de relancer (bien qu'il y ait quelques cas ponctuels réalisés et d'autres "à l'étude") des marchés abandonnés par la senecefe...
Néanmoins, je trouve parfois assez curieuse comment la senecefe définit cette notion de "rentabilité", les critères et les raisons étant "surprenants"...
Enfin, je trouve assez afligeant que certains trafics encore assurés par la senecefe soient parfois retardés, voir même annulés, tout ça parce que "...y a pas de moyens de tractions disponibles..." ou "...y a pas de conducteurs disponibles..." ou les deux à la fois ! J'imagine la réaction de ces clients frustrés à qui, par la force des choses, ça doit donner envie de "changer de crèmerie", surtout quand les tarifs proposés pour une telle prestation ont souvent "pris une claque"...
Enfin, le fret aurait peut être été sauvé s'il avait été davantage soutenu par l'Etat. Seulement, le pétrole, ça rapporte donc on met tout sur route. Résultat: la France est un des pays en Europe qui ne fait quasi pas de ferroutage.Morvan a écrit :Faut dire que si "l'opérateur historique" n'avait pas sabordé le Fret , grandement aidé en cela par les syndicats , les "entreprises concurrentes" auraient peut-être eu la tâche un peu moins facile.....................
Tout opérateur peut réaliser de nouvelles dessertes ou rétablir celles disparues.gimli a écrit :La concurrence ne prend pas des marchés... ce sont les industriels qui les attribuent. et oui, si fret n'est pas le plus intéressant, pour des raisons X ou Y, le client est maintenant tout a fait libre de faire transporter par quelqu'un d'autre... c'est comme ça et je crois que notre société nationale devrait grandement réfléchir a ça.
Bonsoir,cc7112 a écrit :Enfin, le fret aurait peut être été sauvé s'il avait été davantage soutenu par l'Etat.
de soutenir les entreprises qui emploient ses citoyens et qui lui rapporte de l'argent sous forme d'impôts divers, oui, je pense.mistral69 a écrit :Bonsoir,cc7112 a écrit :Enfin, le fret aurait peut être été sauvé s'il avait été davantage soutenu par l'Etat.
Est-ce le rôle d'un Etat (donc des contribuables) de soutenir une entreprise de transport ferroviaire, de fabriquer des avions ou des automobiles ?
C'est de l'économie soviétique. C'était sûrement nécessaire à la Libération mais nous sommes en 2008. La mondialisation et la concurrence sont là. Il faut vivre avec et y faire face en étant à l'écoute et au service des clients. La grande maison devrait s'adapter... mais elle n'en prend pas le chemin alors que ses voisins l'on fait.
Les routes n'appartiennent plus à l'Etat mais aux départements. Ce fut un transfert de compétences sans transfert de ressources financières.Morvan a écrit :C'est sur , qu'en ce qui concerne les camions, ils ont le soutien de l'état :
on leur entretient les routes gratos ( pour eux ) , alors que ce sont eux qui les dégradent le plus ...........
Bonsoir,Tramway a écrit :Les routes n'appartiennent plus à l'Etat mais aux départements. Ce fut un transfert de compétences sans transfert de ressources financières.
S'il n'y avait pas désengagement financier de l'Etat, quel aurait été l'intérêt d'un transfert de compétencemistral69 a écrit :Bonsoir,Tramway a écrit :Les routes n'appartiennent plus à l'Etat mais aux départements. Ce fut un transfert de compétences sans transfert de ressources financières.
Ouais, c'est toujours le même discours de ceux qui sont aux responsabilités dans les départements ou régions : transfert de compétences sans transfert de ressources financières. Cela reste à vérifier ! Il faut bien qu'ils disent quelque chose, si possible en tapant sur le gouvernement. C'est de la politique politicienne.
L'intérêt d'un transfert de compétence, c'est la continuité de la régionalisation et l'abandon de la gestion et des décisions centralisées au profit des décideurs au plus près du terrain.Tramway a écrit :S'il n'y avait pas désengagement financier de l'Etat, quel aurait été l'intérêt d'un transfert de compétence
