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10421
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Message par 10421 »

Archives de l'ancien forum
Nojetsac
Coucou
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Message par Nojetsac »

Bonjour a tous,

Je suis completement novice sur le domaine du train electrique... J'ai pour projet de faire un train electrique pour un diaporama futuriste j'ai donc chercher des informations, pieces qui me permettrais de monté la structure du train moi meme... C'est la que les problemes ont commencer car le jargon dans ce domaine est un jargon que je ne connais pas du tout...

J'ai compris que le bogie c'est ce qui relie la "cabine" a la voie ferré.
Je crois avoir compris que le coupleur c'est ce qui permet de relier les differents wagons entre eux.
Par contre je n'ai pas compris ce qu'etait un deteleur?

Apres cette histoire de jargon je suis tombé sur un autre type de probleme, qui ici est un probleme technique du a une abscence total de connaissance dans ce domaine.

Quand je cherche donc un bogie motorise (pour en faire ma locomotive) et que je trouve ca "Le bogie moteur est complet (monté en état de marche) équipé d'un moteur 5 pôles 12 Volts continu et de prises de courant."
Je me pose une ou deux question, le courant passe bien par les rails? mais apres comment il est transféré au moteur du bogie? Es ce suffisance pour en faire une locomotive?

Pour une meme echelle j'ai trouvé differente distance entre les axes d'un bogie pourquoi? de meme il existe different diametre de roue ainsi que de forme je comprend pas pourquoi?
Pour une meme echelle la distance entre les voies est identique?
Quel materiel me faut t'il pour alimenter mon train?
Si je veut rajouter des elements lumineux style phare ou autre comment je peut les alimenter

Merci d'avance a ceux qui pendrons le temps de me lire et de m'aidez a comprendre un peu plus cet univers.

Noj
Christophe
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Message par Christophe »

Bienvenue sur le forum et bienvenue dans le monde du modélisme...

Nous pouvons essayer de commencer à répondre mais franchement, il faut absolument que tu commences par investir dans un peu de lecture ; tes questions sont très très larges, par essence tu pars de zéro et avant peu, tu vas recevoir des réponses en conséquence qui vont partir dans tous les sens et tu vas être complètement noyé.

Bon néanmoins, quelques bases...

Pour ce qui roule : tu vas entendre parler de :

- locomotives qui peuvent être à vapeur, diesels ou électriques ; on s'arrêtera là pour cette première description, pas la peine de te noyer avec les nuances subtiles qui peuvent exister. La locomotive est l'engin de traction qui tire, parfois pousse un train. Elles sont le plus souvent seule, parfois à plusieurs, on parle d'unités multiples, parce que l'effort de traction le réclame.

NB : les locomotives à vapeur ont une dénomination particulière ; on y reviendra si nécéssaire ; les locomotives diesels ou électriques ont pour la plupart des bogies de 2 essieux (= 4 roues) dit Bo ou B ou bien des bogies de trois essieux (= 6 roues) dit Co ou C ; c'est pour cela que tu vas souvent voir les dénominations BB ou CC suivies de numéros qui permettent d'en identifier le type, la série et le numéro dans la série.

- voitures pour transporter les voyageurs ; on distingue basiquement des voitures à compartiments ou à couloir central, des voitures restaurants, des voitures bar, des voitures couchettes, des voitures lits (version plus luxueuse de la couchette), des voitures mixtes fourgons (une partie pour les voyageurs, une partie pour entasser des bagages).

- wagons pour transporter des marchandises ; tu verras qu'il y a des wagons couverts (fermés), des wagons citernes, des wagons plats, des wagons trémies (transport de charbon, de pulvérulent, de céréales) souvent de forme trapézoïdale, des wagons tombereaux, des wagons réfrigérants, des wagons porte containers, etc, etc...

NB : toutes les voitures et les wagons roulent soit sur des essieux (deux roues reliées par un axe), soit sur des bogies (petit chariot de deux essieux, parfois trois ou plus)

- autorail, automotrice : c'est un engin qui assure à la fois sa propre traction et le transport de voyageurs ; l'engin est constitué d'une seule partie, parfois de plusieurs, qui vont constituer soit un ensemble séparable comme n'importe quel train, soit un ensemble indémontable sauf à le passer en atelier (comme le TGV par exemple).

Voilà un premier jet ; il existe évidemment des tas de cas particuliers et plus complexes mais à mon avis, j'invite les pointus et autres puristes à se souvenir que notre ami est un débutant complet !
Christophe
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Message par Christophe »

Alors sur quoi ça roule...

Un train roule sur des rails ; ce qui ne désigne en vérité que les parties métaliques en contact avec les roues.

Nous parlons plus volontiers de voie ; ce qui comprend plus largement les traverses, les rails, leur système de fixation, etc...

Cette voie repose généralement sur un lit de petits cailloux, le ballast, qui a pour but dans la réalité de fixer la voie. En modèle réduit, sa fonction est plus figurative.

Une voie peut-être unique, double, quadruple... Elle peut se parcourir dans un seul sens, ou bien les deux (elle est alors dite banalisée), etc... les règles de circulation si l'on veut observer la réalité sont en fait assez complexes mais on pige vite les trucs basiques ; par exemple, en France (sauf l'Alsace Lorraine) on circule à l'inverse des voitures, on roule à gauche ! Mais en Allemagne, on circule à droite (d'où l'AL aussi) ; cela a une influence sur l'implantation des voies et des aiguillages car pour des règles de sécurités notamment, dans la réalité, on ne passe pas n'importe comment et dans n'importe quel sens d'une voie à l'autre.

Pour passer d'une voie à l'autre justement, on passe par des aiguillages, ou aiguilles ou embranchement dirait un super puriste. On parlera d'aiguille à gauche, à droite, symétrique, triple... On y distingue la partie en pointe et celle en talon où les deux voies s'écartent l'une de l'autre ; la partie centrale de cette déviation s'appelle une pointe de coeur. L'angle de déviation caractérise un aiguillage, ainsi que le rayon de la partie courbe ; plus l'angle est faible, plus le rayon est important, plus l'aiguille est longue, mieux c'est ; les trains y passent mieux, plus vite, sans risque de déraillement, etc...

Il existe également des croisements, simple à comprendre ; et aussi des croisement plus complexes car ils permettent à un train effectivement de croiser une voie ou bien d'en changer, comme si deux aiguillages étaient placés pointe contre pointe ; on parle alors de traversée jonction qui peut être simple ou double, nuance à voir ultérieurement.

Enfin, on parle souvent de voie en heurtoir pour désigner une voie en terminus, avec un bloc de béton ou un assemblage de bois, de rails, etc... qui va marquer la fin de la voie et retenir le train pour éviter qu'il ne déraille en allant trop loin.

Pour concevoir un réseau, il faut bâtir un plan de voie et réfléchir à ce que l'on souhaite y disposer sachant que les possibilités sont variées :

- gare de passage
- gare terminus
- gare marchandise
- embranchement particulier (EP) ou comme on dit maintenant ITE (?? me souvient plus de la signification) pour reproduire une installation plus ou moins complexe propre à une entreprise raccordée à une ligne de chemin de fer, par exemple des silos à grain, une usine, etc...)
- dépot de locomotive
- gare de triage,
- etc, etc...

La voie est en ligne droite, en remblai (sur un monticule qui la surélève), en tranchée (on devine !) ; elle a des courbes qui s'expriment en rayon ; plus ce rayon est grand, mieux c'est pour faciliter l'inscription du matériel en courbe, diminuer les frottements et donc l'effort de traction, etc...)

Pour tracer un réseau, tout va dépendre de la place, du budget, des goûts...
Christophe
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Message par Christophe »

So, le problème de la place, du budget, etc...

D'abord, point d'orgue de notre hobby, le choix de l'échelle de réduction.

L'échelle la plus courante est le HO (prononcer les lettres indépendamment) qui est un rapport de réduction de 1/87ème ; à l'origine c'était Half Zero (et non la lettre O) car le Zéro ou O était l'échelle de référence jusque dans les années 50 et est un rapport de 1/43è (y'a des variantes à un poullième selon les pays mais on s'en fout).

Le O donc...

Le N qui est un rapport de 1/160ème

le Z qui est du 1/220ème, déjà plus confidentiel

D'autres échelles existent mais c'est plus spécifique, confidentielle, etc...

Le plus souvent, on a en point de référence la voie dite "normale", à savoir une voie dont l'écartement entre les rails est de 1,435 m ; c'est le cas dans la plupart des pays du monde mais pas tous ; pas en Espagne par exemple, ni en Russie... (plus large)...

Donc, les voies les plus courantes en bourses d'occasion, sur eBay, chez les marchands, c'est du Ho voie normale soit une voie avec 16.5 mm entre les deux rails.

Et cette voie normale donne 33 mm en O, 9 millimètre en N (pour Nine, d'où le nom...)...

Quelques premières remarques sur l'encombrement

- un réseau en N occupe 4 fois moins de surface qu'en HO
- une loco en HO, c'est vite une vintaine de centimètre, un wagon 10, 15 20 cm, une voiture voyageur ancienne entre 10 et 25 cm, 30 cm pour les plus modernes, etc.... donc un train de 8 voitures peut vite atteindre 2.50 m ! La moitié en N, deux fois plus en O !
- la contrainte des rayons de courbes et des pentes est très lourde de conséquence sur la place ; en HO voie normale, les rayons fortement conseillés aujourd'hui sont > à 500 mm ; descendre en deça expose à divers souvis de circulation selon les matériels ; il faut donc un bon mètre pour tourner intégralement ; les pentes c'est 2.5%, 3% grand maxi, donc 3 à 4 mètres pour monter de 10 cm !
Christophe
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Message par Christophe »

Et quand la voie n'est pas "normale"...

Il existe en effet en réalité des voies dont l'écartement n'est pas de 1,435 m ; mettons de côté les voies plus larges et concentrons nous sur les voies dites métriques et étroites.

Nombres de réseaux, notamment anciens, implantés en zone rurale ou industrielle (mines, carrières) ont choisi des rails plus petits et moins écartés qui suffisaient à leurs besoins ; on parle de voie métrique pour désigner une voie de 1 mètre d'écartement ou de voie étroites pour désigner des réseaux de 750 mm par exemple voire de voies industrielles pour des voies de 650 ou 600 mm...

Ce monde est en fait aussi varié, voire bordélique, pardon bucolique que le monde dit "normal" est normé, cadré, internationalisé, etc...

La communauté des modélistes qui sont intéressés par ce chemin de fer, à l'image souvient bucolique et/ou hors des sentiers battus est bien plus petite que les modélistes HO voie normale par exemple mais ce sont des communautés très actives ; une revue de référénce s'appelle Voie Libre.

Ces modèlistes ont eu théoriquement le choix de l'échelle de réduction : et on a vu fleurir par exemple depuis les années 80 du Om (voie de 1 m au 1/43ème, par convention on prend 16,5 mm), du HOm (métrique au 1/87ème, écartement de 12 mm), HOe, voie étroite au 1/87ème sur voie de 9 mm, etc... Enormément de combinaisons sont possibles en théorie, mais parfois on risque de n'être qu'une poignée à pratiquer tel rapport de réduction couplé à tel écartement de voie.

Toujours est-il que ces pratiques présentent l'avantage de rapports de réduction qui peuvent être assez réduits (du O) mais qui en s'intéressant à des écartements sub-métriques vont permettre de mettre beaucoup de choses sur un espace beaucoup plus réduit qu'en HO classique.

Et on vient au choix du thème...
Christophe
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Message par Christophe »

On dit parfois en plaisantant à peine qu'il y a autant de formes de modélisme que de modélistes...

Ceci pour fixer le cadre de mes propos : dans l'absolu, tu peux faire ce que tu veux, mélanger au gré de tes envies les époques, les lieux, les matériels, les décors, mettre un TGV dans un décor du Nevada avec des maisons bretonnes en arrière plan : tout est possible et certains défendent farouchement cette liberté de pratique considérant toutes règles comme des entraves.

Mais une idée globalement partagée est que le jeu prend de la saveur quand on essaie de faire "réaliste" ; c'est à dire faire en sorte qu'un(e) ami(e) qui va regarder ton train pourrait dire sincèrement "on s'y croirait" ; hélas, la perfection n'étant pas de ce monde, tout n'est que compromis ; compromis pour que nos petits trains aient l'air vrai, fonctionnent sans souci, soit finement reproduits et peints et néanmoins relativement solides et supportent d'être pris en main, etc, etc...

Et d'une chappelle à l'autre, tu vas rencontrer des modélistes prêts à tous les compromis sur le décor, réalisant des choses grossières et naïves, mais très à cheval sur le fonctionnement impecables des modèles motorisés, d'autres examinant à la loupe les moindres détails, d'autres vociférant à la moindre erreur d'interprétation de la couleur par le fabriquant, des adeptes de matériels rutilants, d'autres les cradant joyeusement pour mieux reproduire les traces des intempéries et le vieillissement (la "patine"), des adeptes des réseaux très denses avec des voies dans tous les sens (dit "spaguetti" ou "plat de nouille") et d'autres avec un plan volontairement minimalistes, voire pas de réseau mais uniquement des dioramas ou de la vitrine, des collectionneurs qui tiennent à la boite autant qu'au modèle, des bricoleurs contructeurs qui commencent par désosser un modèle dès qu'ils l'ont acheté, etc, etc,... et ne tournons pas autour du pot, quand chacun des partisans de ces innombrables sujets se laissent aller à leurs positions passionnés et butées, on note que le modélisme traine quand même un gros paquet d'enc... de mouches et de râleurs permanents !! mais bon, on s'habitue...

Bref, il va falloir que tu te demandes ce qui te motives le plus a priori et quel degré de réalisme tu souhaites ; si tu es très exigeant et que tu veux coller au plus près de la réalité et que tu voues une grande passion pour la gare de Lyon, il faut rapidement comprendre que tu vas devoir louer un gymnase !!!! Bref, entre tout ce qui risque de t'intéresser et les contraintes, tu vas devoir comme nous tous faire des compromis.

Est-ce que tu veux voir tes modèles de près sous toutes les coutures, les voir rouler, un décor de campagne, de montagne, de ville, une gare, que de la "pleine voie" (en rase campagne par exemple), une ou plusieurs gares, plutôt voyageurs, marchandises, etc, etc...

Et ce petit monde que tu veux bâtir, c'est la France profonde qui t'inspire, un autre pays en Europe, les Etats- Unis des années 50, l'Angleterre des années 80, l'Afrique du Sud de nos jours...

Eh oui, tiens au fait, quelle époque ?...
Christophe
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Message par Christophe »

Là encore, dans l'absolu, tout est possible : on trouve des maquettes de trains et même de leur environnement qui vont des prémisces du chemin de fer à nos jours et tout est mélangeable en théorie si ça te chante.

Maintenant on ne peut as forcément tout faire et dans l'océan de l'offre, il peut-être intéressant de se fixer un cadre, un peu comme un amateur de musique, de peinture ou de ciné va préférer un genre plutôt qu'un autre et se spécialiser.

Certes choisir c'est renoncer mais on peut positiver la démarche en l'intégrant complètement à la démarche ; dans tous les jeux, il y a des règles, pas toujours pour faire ch... son monde mais aussi pour donner du piquant au jeu. Quelle saveur aurait le Monopoly si on pouvait prendre tout l'argent qu'on veut à la Banque ?

Une instance internationale qui s'appelle le MOROP a fixé un cadre pour situer différentes époques ; c'est très imparfait parce que d'un pays à l'autre, les limites perdent de leur pertinence mais bon, ça a le mérite d'exister et de guider les choix de matériel.

Tu trouveras cela sur leur site : http://www.morop.org/fr/normes/index.html

Ce même MOROP a planché sur quantité d'autres normes qui permettent aujourd'hui de faire rouler ensemble du matériel d'origine diverse pour peu que les constructeurs aient observé correctement ces normes ; c'est à 99% le cas de nos jours.

Regarde toutes les normes et tu vas voir quels sont les champs de préconisation, notamment sur le plan des organes de roulement, le respect des échelles de réduction, les gabarits en ligne droite, en courbe, sous un tunnel, etc...

Et venons en plus spécifiquement aux règles de fonctionnement.
Christophe
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Message par Christophe »

Je t'épargne l'histoire et la genèse du modélisme, tu trouveras facilement des ouvrages pour ce faire.

L'esentiel de nos jours :

LE MONDE DIT "ANALOGIQUE"

- le système dit en "courant continue" est adopté par toutes les marques ou presques ; les deux rails servent à diffuser le courant ; par convention, le + est dans le rail de droite quand la machine avance. Le - dans l'autre rail.

Les tranformateurs délivrent un courant continu ou assimilé de 0 à 12 v dans la voie ; la machine avance ou reculent, les éclairages de la loco voire des intérieurs des voitures voyageurs, ou des feux rouges de fins de convois s'allument en proportion du courant délivré. A 0 volt, il n'y a plus rien !

Les roues des loco et du matériel roulant en général sont dites isolées ; une bague de caoutchou empêche en effet les deux roues de provoquer un court circuit en joignant le + et le - via leur corp métallique.

C'est simple, c'est ultra répandu, 90% du matos que tu vas trouver d'occase correspond à cela (en France).

Inconvénient : dès que la voie et/ou les roues capteuses de courant sont sales, ça fonctionne mal, de plus en plus mal ; il faut donc s'inquiéter TRES régulièrement de nettoyer les voies. La qualité d'une loco sera ainsi souvent liée à sa capacité à capter correctement le courant. Le train déteste la poussière et l'humidité en fait.

Certains tracés de voies recèlent des pièges ; exercice pratique ; dessine une voie qui forme une raquette et qui revient sur elle même via un aiguillage. Je te laisse voir ce que deviennent le + et le - dans les fils de rails, tu vas voir que cela provoque un court circuit !

Le matériel n'est pas indépendant ; il faut développer des trésors d'ingénuosité électrique et électronique pour faire circuler de façon indépendante plusieurs trains sur la même voie et faire en sorte par ailleurs que les lumières restent allumées quand le train est à l'arrêt.

- le système en courant alternatif ; il prédominait il y a quelques décénnies et il n'a jamais dit son dernier mot, très prisé même dans certain pays car le plus gros constructeur mondial, historiquement pour le moins, s'appelle Marklin et n'a jamais abandonné ce mode d'alimentation ; une file de petit plot est présent au milieu des rails et un ski placé sous les engins moteurs permet de prendre le courant ; le retour se fait par les rails ; les essieux ne sont pas isolés. Cette position apparemment isolée (car de nombreux constructeurs proposent basiquement leur matériel en continu et en option en alternatif), l'ancienneté de la marque et son lot conséquent de collectionneurs fans, d'autres choix de conception peu partagés à tort ou à raison par ailleurs positionnent souvent cette marque de façon très particulière ; les fans et les anti s'opposent souvent et les batailles homériques ponctuent les forums, ne t'en offusque pas, c'est un peu une règle du genre, comme tenter de réconcilier un musicien classique et un rocker ; ce n'est pas impossible mais ça castagne souvent.

- avantage du système : beaucoup moins sensible à la poussière et l'encrassement ; pas de piège pour les tracés ; porté par une marque "industriellement" sérieuse (qualité allemande, SAV impeccable, etc...)

- inconvénient ; système "propriétaire" qui par nature est contraignant en terme de thème, d'époque, de nationalité de matériel reproduit, etc, etc,... on est largement dépendant de Marklin et il vaut mieux alors s'intéresser au matériel allemand, échelle HO, etc... ce n'est pas complètement impossible d'en sortir mais c'est difficile et pour ce qui est des échelles moins communes et des écartements métriques ou moins, on oublie, rien n'existe en la matière. Et pour commencer à loucher vers les batailles d'experts, une partie des modélistes repproche à Marklin d'avoir privilégié à tout prix la qualité de fonctionnement sur la finesse de reproduction et l'exactitude des matériels reproduits ; on va dire que le "fine scale" haut de gamme n'est pas le créneau de Marklin mais ceux qui ont choisi en conscience leur système se félicitent régulièrement de la qualité de fonctionnement.

LE MONDE DIT "DIGITAL"

L'informatique est venu apporter son soutien aux modélistes il y a quelques années maintenant ; il faut d'ailleurs reconnaitre un rôle de précurseur à Marklin sur ce sujet, fidèle à leur créneau ; mais je crois qu'ils ont opté pour un système digital qui n'est pas compatible avec le système adopté par les autres marques.

En gros, car je n'y connais pas grand chose...

On balance dans la voie un courant altenatif fixe genre 18v.

On implante dans l'engin moteur une puce qui va décoder le courant et le signal reçu et transmis par le transfo et l'émetteur et qui va ordonner à l'engin de rouler. On programme cette puce pour fixer quelques règles comme la vitesse maxi.

Ce système qui réprésente sans doute l'avenir simplifie extaordinairement le cablage d'un réseau ; il permet de commander de façon indépendante plusieurs locos sur un même circuit (chacune une puce avec une adresse et un lot d'ordre) ; on peut commander l'allumage et l'extinction des feux de façon indépendante, le son, etc...

Je passe la main sur ce sujet car ce n'est pas mon dada.
JCDan
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Message par JCDan »

Bonjour à tous ! ;)

Oh là, là...Christophe !! Mais qu'est-ce qui lui arrive :rolleyes:...????

Cela ne serait pas la "mouche forum L...r...." qui l'aurait piqué ???!!! :lol: :lol: ou alors le Club Proto est en panne d'idées... !! :rolleyes: :lol:

Un si long message d'accueil de sa part sur le forum RMF ? Alors là, on en tombe tous à la renverse !! :P

J'avais pris le temps de répondre aux questions du nouveau venu plus tard (après l'orage...), mais maintenant ce n'est plus la peine...:D

On va seulement lire le "discours" de Christophe.... juste pour voir si tout est bien...!! :) Qui sait ?

Bonne journée ! :cool:
Christophe
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Message par Christophe »

Moi aussi je vais relire ; pour corriger les innombrables fautes de frappe et d'orthographe déjà !!! ;)
HD
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Message par HD »

Bonjour,

alors, là...chapeau pour le "résumé" !

"Tout sur le Train électrique" par Monsieur Christophe, en 10 volumes, dans toutes les bonnes librairies, c'est quand est-ce prévu pour ?
MOULEDOUS
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Message par MOULEDOUS »

Bonjour.Il ne reste plus qu'à débuter directement en Proto87,et comme ça,on arrive directement dans le nec plus ultra du modélisme,sans passer par les cases code100,code 75,etc...!!!
JCDan
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Message par JCDan »

Christophe a écrit :......
......
- le système en courant alternatif ; il prédominait il y a quelques décénnies et il n'a jamais dit son dernie rmot, très prisé même dans certain pays car le plus gros constructeur mondial, historiquement pour le moins s'appellent Marklin et n'a jamais abandonné ce mode d'alimentation ; une file de petit plot est présent au milieu des rails et un ski placé sous les engis moteurs permet de mrendre le courant ; le retour se fait par les rails ; les essieux ne sont pas isolé. Cette position apparemment isolée (car de nombreux constructeurs proposent basiquement leur matériel en continu et en option en alternatif), l'ancienneté de la marque et son lot conséquent de collectionneurs fans, d'autres choix de conception peu partagé à tort ou à raison par ailleurs positionne souvent souvent cette marque de façon très particulière ; les fans et les anti s'opposent souvent et les batailles homériques ponctuent les forums, ne t'en offusque pas, c'est un peu une règle du genre, comme tenté de réconcilier un musicien classique et un rocker ; ce n'est pas impossible mais ça castagne souvent.
Bonjour Christophe (re ;)...),

Certes, on pouvait dire qu'il y avait des "fans" et des "antis"...c'est de moins en moins vrai avec le système Digital et malgré des systèmes dits "propriétaires" (c'est dit ensuite), le concept de fonctionnement est le même qu'en 2 rails ; seul le système de captage de l'alimentation (ou l'envoi des signaux...) est différent.
Les batailles dites "homériques" appartiennent, comme l'origine du mot, plutôt au passé !
•••••- avantage du système : beaucoup moins sensible à la poussière et l'encrassement ; pas de piège pour les tracés ; porté par une marque "industriellement" sérieuse (qualité allemande, SAV impeccable, etc...)
Vrai ! :D
- inconvénient ; système "propriétaire" qui par nature est contraignant en terme de thème, d'époque, de nationalité de matériel reproduit, etc, etc,... on est largement dépendant de Marklin et il vaut mieux alors s'intéresser au matérile allemand, échelle HO, etc...
Pour un réseau modeste et à condition de rester cohérent à son époque, on peut (ou on a pu...) également obtenir du matériel français ou ayant circulé en France (depuis ces 5 dernières années !)...
Christophe, suite... a écrit :••••• ce n'est pas complètement impossble d'ne sortir mais c'est difficile et pour ce qui est des échelles moins communes et des écartements métriques o moins, on oublie, rien n'existe en la matière. Et pour commencer à loucher vers les batailles d'experts, une partie des modélistes repproche à Marklin d'avoir privilégier à tout prix la qualité de fonctionnement sur la finesse de reproduction et l'exactitude des matériels reproduits ; on va dire que le "fine scale" haut de gamme n'est pas le créneau de Marklin mais ceux qui ont choisi en conscience leur système se féllicitent régulièrement de la qualité de fonctionnement.
....sans parler absolument de "fine scale", notons une évolution très sensible au cours de quarante années !!! (preuves en mains) ...surtout pour le matériel remorqué...
.....LE MONDE DIT "DIGITAL"

L'informatique est venu apporter son soutien aux modéslite il y aquelques années maintenant ; il faut d'ailleurs reconnaitre un rôle de précurseur à Marklin sur ce sujet, fidèle à leur créneau ; mais je crois qu'ils ont opté pour un système digital qui n'est pas compatible avec le système adopté par les autres marques.

En gros, car je n'y connais pas grand chose...

.........;
C'est également "en partie" vrai, mais seulement en partie, puisque sans le Mfx, certains décodeurs d'autres marques sont compatibles avec le "Märklin System"

Bonne journée ! :cool:

PS : ITE = Installation Terminale Embranchée (Voir aussi RMF n° 503 juin 2007, l'article sur l'ITE de Verneuil-sur-Avre...)

PS (2) C'est certainement l'examen de passage passé par Christophe pour rentrer au Club Proto 87 !! :lol: :lol:
Nojetsac
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Message par Nojetsac »

Déjà merci de cet accueille en particulier a toi Christophe qui a pris le temps de m'expliquer beaucoup de chose. Le modélisme ferroviaire est quelque chose auquel je n'avais touché préférant d'autre forme de modélisme... Cela faisait donc plusieurs années que je voulais incorporer à mon modélisme un système de train électrique. Chose faite, j'ai sauté le pas en venant me renseigné ici alors que j'avais une connaissance d'une moule (maintenant j'ai celle d'une huître mais c'est mieux lol).

J'ai donc compris un certain nombre de chose mais pour ce que je veux faire il me reste un certain nombre d'interrogation...
Pour rappel je voudrais a partir d'un bogie motorisé crée une locomotive au design "du futur". Je voudrais utiliser l'échelle HO.
Comment je peut savoir la puissance nécessaire que j'aurai besoin pour réalisé ce train futuriste et donc tracté les voitures avec?
J'ai beau avoir chercher sur de nombreux site Internet pour trouver une boutique qui me permettrais de trouver un bogie motorisé pour en faire ma locomotive j'en ai hélas pas trouver a foison...
J'ai trouvé une marque (il en existe peut être d'autre dans ce cas je suis toute ouie), Bogies Motorisés H0 / 0e HANAZONO- TENSHODO. Qui d'après les caractéristiques fournis.

Donc si j’ai bien retenu ma leçon, il peut circulé sur des voies de 16.5mm ou 9mm selon le modèle que je prendrais.

Les caractéristiques de ce bogie sont :
Moteur 5 pôles 12 Volts continu et de prises de courant.

Maintenant après les explications de Christophe je comprends ce que veut dire l’histoire des 12V continue et de la prise de courant.
Mais les pôles ça fait référence à quoi ?

Après quand je regarde plus en détail le produit, je voie en fonction de la référence différente distance possible entre les axes. Ces distance vont de 24.5mm à 35mm or ce que je ne comprend pas c’est que ces axes sont beaucoup trop grand pour rouler sur des voies écarté de 16.5mm non ? A moins qu’il y a une subtilité que je n’ai pas comprise…
De plus en fonction de la référence j’ai le choix entre des roues pleines ou en rails. Quelle est la différence ?

Voulant faire un locomotive futuriste il va falloir que je face moi-même les voitures. Pour ce faire faut t’il mieux prendre des essieux et faire la voiture ainsi ou prendre un bogie ? Si je veux rajouter de la lumière à l’intérieur de ces voitures comment je peux faire venir le courant des voies à l’intérieur de la voiture ?

Je pose beaucoup de questions qui peuvent paraître toute bête, mais promis j’apprend vite (bien que à certain moment il faille me le répéter longtemps)

Merci encore de toutes les informations que vous m’apportez.
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