Magazine Rail Miniature Flash : le Forum

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La, je vais faire appel aux philosophes pour m'aider a repondrfe a une question pour laquelle je n'ai pas moi-meme de vraie reponse. Vous pourrez vous lacher si cela vous tente.

Pour moi, c'est surementt lie a l'enfance et aux vacances puisque c'etait la seule occasion ou nous prenions le train de "grande ligne" en famille. Le train de banlieue quelquefois, mais ca ressemblait trop au metro de tous les jours. Mon fils ne s'est jamais interesse aux trains parce que les vacances, c'etait la voiture ou l'avion. Et de toutes facons, c'etait deja le TGV, ce n'etait pls le train. A part cela, je n'arrive pas a trouver d'autre bonne raison pour expliquer cet attrait du train chez moi et chez d'autres. Qu'est-ce qu'un train peut avoir de plus "sexy" en tant qu'objet puissant que, disons ... une pelletuese, une grue, une machine outil, etc.?

Il y a d'autres categories de modelisme (bateau, avion, etc.) mais je ne vois pas la meme passion "charnelle" chez les pratiquents. Beaucoup plus technique et 'adulte' en fait. Ou sont les collectionneurs de modeles d'avion qui se passionnent pour la finissions des amenagements interieurs de leur nouvel Airbus et la peinture des cloison des galleys? D'abord, est-ce que de tels modeles "leches" comme ceux de trains existent? La demande n'est sans doute pas la.

Je viens de passer des heures a "greffer" des suspentes de soufflets en laiton sur mes ocems France-traisn (apres moult autres ameliorations deja apportees). Et je regarde ces soufflets comme ... pourquoi est-ce que je trouve des soufflets d'ocem sexy? Encore l'enfance, sans doute... du temps ou j'etais alors fascine par ces zones mysterieues et si bruyantes dans les trains de mon enfance. Oh non, je ne suis pas frustre sexuel, loin de la. Je n'ai jamais vraiment ete en manque de ce cote la. Alors, pourquoi? Votre avis?

Qu'est-ce qui vous attire dans le train, et pourquoi?

Bonsoir,

Le train me rapelle ma jeunesse, ce temps ou j'allais avec ma mère à la ville (j'habite la campagne) et où l'on passait à proximité de la gare et où je voyait des rames alignées le long du quai en me posant des questions (comment celà fonctionne t-il?, comment un machine fait-elle pour tirer les wagons?) rassurez-vous aujourd'hui je le sait.

Après le fait que mon frère avait une locomotive avec deux trois wagons m'a donné l'envie d'allez voir plus loin, et un beau jour je me suis décidé (après avoir reçu le catalogue Jouef de 1996)et j'ai commencé à racheter du matériel, je me souviens que la première chose que j'ai racheté est un coffret de départ Jouef (avec le transformateur 1200 mA électronique) et ensuite est arrivé le TGV A version modéliste (acheté avec mon premier salaire).

Avec l'arrivé d'Internet à la maison, la passion s'est encore accentuée dès que j'achetait un matériel je recherchai systématiquement des photos et des données techniques et le fait de tomber sur des sites de passionnés qui font découvrir leur réseau qu'ils ont réalisé ainsi que les quelques expositions où je suis allé.

Je n'ai aucun souvenir de l'ambiance qu'il y a dans une gare n'y un train car je n'est jamais pris le train et pourtant j'adore le train car pour moi celà représente une formidable réussite, les locomotives sont de véritables monstres de puissance que ce soit les locomotives à vapeur, les locomotives diesel et électrique et même les records du monde qui ont été planifiés, exécutés et réussi que ce soit par la France, l'Angleterre et l'Allemagne et surtout les vitesses atteintes, 381 km/h en 1955 (je n'était pas né et ma mère n'avait que 3 ans)en partant de machines tout à fait banales et surtout de se lancer vers l'inconnu (qu'allait t-il se passer à cette vitesse). En fait je corrige j'ai pris une seule fois le train et je ne l'ai pas fait avec n'impote quoi car pour moi le TGV est un peu banale et je recherchai vraiment un moment de plaisir donc j'ai fait un voyage en train à vapeur pour connaitre, ce qu'était un voyage avec une telle machine et n'oublirais jamais ce jour.

Donc on n'aime le train, c'est comme un virus, un piqure d'insecte et un coup que l'on est plongé, on ne peut plus sans défaire, on accumule, on accumule et ainsi de suite.

cordialement, Jeanbapt.

Bonsoir les cheminots,

Comme vous autres, cela remonte à l'enfance avec le panache de la Flèche d'Or au loin et la course éffrênée avec le cartable pour être sur le pont et baigner dans la fumée au passage du convoi... c'est l'ambiance sur le quai au Mans pendant le changement de machine (fin de la ligne électrifiée pour la Bretagne), c'est le gout du casse croute au jambon avec le Pschitt citron (pour les garçon) ou encore les escarbilles dans les yeux en ouvrant la fenêtre(ça fait mal)....do not lean out of the window...
Plus grand avec le vélo, rôder autour du dépot des Joncherolles pour voir les 141TC Nord et les gars tout noir s'afférer autours.
Bon ben, c'est tout un tas d'anecdotes comme celle-ci qui font avoir le virus du train mais sans en faire son métier...il ne faut pas casser le rêve; au contraire l'entretenir c'est rester un peu plus jeune et avec tout nos chemins de fer touristique comment ne pas assouvir sa passion au fil des ans....!

"Le gout du Psschitt citron avec le sandwiich jambon".. et les escarbilles. J'en ai encore le gout sur la langue et dans les yeux. E pericoloso sporghuersi. C'est dans le train que j'ai appris mes premiers rudiments d'anglais, d'allemand et italien. (Je n'ai guere progresse depuis en allemenad et en italien, je dois dire.)

CC21002 : tu n'as jamais pris le train et tu aimes les trains ? Le mystere s'epaissit. Je crois qu'il y a quelque chose dans l'aspect meme du train, dans ses lignes, dans son mouvement, quelque chose qUe meme l'avion n'a pas; ni peut-etre le bateau; Du moins pas assez pour eliciter de veritables passions modelistiques de l'ordre de celle qu'elicite le train.

En tous cas, merci de vos reponses. Il y en aura sans doute d'autres tres revelatrices.

En ce qui me concerne l' origine de ma passion pour les trains reste assez mystérieuse (surtout pour mon entourage !), mais il me semble pouvoir dégager quelques idées :

Tout d' abord, alors que je savais à peine marcher (2 ans environ), j' étais toujours ravi de voir mon père rentrer à la maison après sa journée de travail, et quasiment à chaque fois il m' emmenait au passage à niveau situé à quelques centaines de metres de chez nous pour y voir passer 1 ou 2 trains. C' était souvent à l' heure de départ d' un marchandise du triage de Grenoble, et la vision de ces 67000 en plein effort pour tirer leur rame combinée à la joie d' être avec mon père a surement joué un rôle majeur pour moi.

Ensuite, ayant appris à exprimer cette passion en même temps que les mots pour le faire, j' ai reçu des trains électriques pour chaque Noël et anniversaire. Là l' attrait du jeu et le plaisir d' avoir ces modèles colorés et vivants (qu' est ce que l' on peut s' en battre l' oeil à cet âge là du réalisme!) a aussi apporté sa contribution. L' âge avançant le bricolage nécessaire au modélisme ferroviaire a apporté son lot d' expériences, de connaissance, bref un apprentissage plus poussé dans la technique ainsi que dans la connaissance du matériel roulant prolonge l' intérêt.

Par contre, et là je rejoins ce qui a été dit plus haut, il peut être "dangereux" de faire de sa passion son métier, car si mes premières années passées à la SNCF (j'y suis rentré à tout juste 17 ans) n' ont rien changé à mon attrait pour le modélisme, il en a été tout autre lorsque je suis passé conducteur. C' était surement dû aussi qu' à 22 ans j' aimai chasser d' autres lièvres, du genre avec de grands yeux bleus et des bouclettes blondes. Mais également à la difficulté qu' à représenté au début la capacité à faire la différence entre l' attrait pour un outil et le contexte dans lequel on l' utilise (contraintes liées au métier).

Heureusement ma passion était toujours là, et après une interruption de 8 ans environ j' ai repris le virus du modélisme. De plus l' âge avançant toujours je découvre d' autres domaines qui me parlent plus qu' avant, comme le contexte culturel (le train et l' Art Nouveau), social et politique, historique, etc...

Et c' est toujours avec le même plaisir que je me sens complètement immergé dans le monde du rail, quotidiennement, qui constitue pour moi un repère fondamental.
Malade vous disiez ??

bonjour,

je ne crois pas que le fait d'avoir vu des trains pendant l'enfance ou d'avoir voyagé en train soit un déclencheur nécessaire de la passion pour le modélisme ferroviaire.
D'abord, parce que sinon, vu tous les gens qui voyagent de nos jours, 80% au moins des Français auraient envie d'un train modèle réduit chez eux et ce n'est pas le cas. Je dit bien avoir envie, car pour passer à l'acte il faut d'autres motivations encore (on pourrait aussi en discuter longuement).
Ensuite, parce que plusieurs d'entre nous n'ont jamais ou quasiment jamais côtoté de trains ni voyagé en train pendant l'enfance. Petit, je n'ai connu que le métro (bof), ma mère a horreur de voyager en train, donc c'était toujours la voiture. Et pourtant j'aime le train.

Il faut chercher ailleurs.
Dans mon cas, depuis tout petit j'aime faire circuler des objets roulants. Avant d'avoir ma première DINKY TOYS, je jouait avec des pinces à linge que je m'imaginais être des voitures, et je traçais avec l'ongle dans les poils du tapis jaune de ma chambre, les bords des routes (les poils redressés n'avaient pas la même teinte). Comme quoi il n'y a pas besoin de beaucoup d'argent pour se faire plaisir quand on a de l'imagination.
Le train, c'est la même chose, sauf qu'on n'a pas besoin de pousser à la main pour que ça avance, qu'une loco prend moins de place qu'une formule 1 télécommandée (du moins c'était le cas dans les années 60/70), qu'on peut faire un décor selon ce qu'on imagine. Pour moi je crois qu'est là le vrai plaisir du train : donner forme à mon inventivité, donner vie à ce que j'imagine. Les avions ou bateaux, eux, circulent forcément dans un décor à l'échelle réelle. La magie n'opère pas, en ce qui me concerne.

bon week-end
Georges

N'avez vous jamais entendu parler du "syndrôme du train électrique"
Syndrôme de mâle megalo , besoin d'entreprendre , construire , lancer de grands travaux , agencer , organiser ... ?

Je me suis souvent posé la question et suis arrivé, au moins me concernant à une analyse assez claire. Avant de revenir sur mon cas, et parce que la question n’est pas posée pour la première fois dans ce forum, je constate que d’autres ont déjà donné ailleurs leur motivation, et que pour tous la passion du modélisme ferroviaire s’enracine dans l’enfance. Existe-t-il des passionnés de trains qui ne s’intéressent pas au modélisme ? Je n’en sais rien mais eux peuvent avoir acquis le virus adulte, peut-être par passion de la technique.

Une petite digression pour commencer. Quand on relit, dans des Vie du Rail des années 60 par exemple, des articles sur le modélisme, on voit souvent que de nombreux pratiquants de l’époque étaient très portés vers les aspects « techniques » des petits trains. Les décors étaient souvent inexistants ou très sommaires et la reproduction du matériel roulant assez approximative. Ce qui les passionnait, c’était l’automatisation de leur réseau. On retrouve me semble-t-il aujourd’hui ce type de pratique dans l’aéromodélisme, les voitures et les bateaux télécommandés, avec des variantes. D’après ce que j’ai pu voir, essentiellement au salon du modélisme, les maquettes d’avion et surtout de bateaux sont parfois très fouillées mais il n’existe pas de soucis de l’échelle et un transatlantique au 1/100e voisine sur le même bassin avec un catamaran et un chalutier au 1/20e. Concernant les voitures radio commandées, la reproduction souvent approximative est moins importante que les aspects techniques et surtout « compétition », les vitesse atteintes par les petits bolides étant d’ailleurs plus qu’irréaliste à l’échelle (Je crois que des voitures au 1/20e atteignent facilement les 100 km/h ! Faites le calcul vous-même). Le commentaire est à peu près le même pour les amateurs de slot-racing, même si la fidélité de reproduction a beaucoup augmenté dans ce domaine.

Les amateurs de modèles réduits statiques de voitures s’approchent dans leur pratique des amateurs de trains, et sont d’ailleurs parfois les mêmes quand on descend au 1/87e. Les modèles de voitures au 1/43e sont aujourd’hui de vraies maquettes dont la fidélité n’a rien à envier à celle de nos trains. Il semble toutefois y avoir parmi les amateurs de voitures plus de « collectionneurs » qui affichent plusieurs milliers de modèles mais ne réalisent que beaucoup plus rarement des dioramas mettant leur modèle en situation.

On en arrive là à ce qui fait à mon avis la plus grande spécificité du modélisme ferroviaire aujourd’hui. Les modélistes aiment certes les trains, mais il me semble qu’ils on en plus majoritairement la volonté (sinon le temps et la place) de reproduire non seulement le train, mais aussi son environnement dans l’espace et même dans le temps pour les plus pointilleux. Et beaucoup (pas tous) cherchent à reproduire une époque précise qui est souvent comme par hasard celle de leur enfance (pas toujours vrai, je sais. Exemple : Vapeur 29 présent sur ce forum et passionné d’une époque où il n’était pas né). Au total, ce qui peut attirer dans le modélisme ferroviaire contemporain, même d’ailleurs des gens pas passionnés par les trains, c’est la création d’un véritable monde miniature cohérent.

Reste à savoir, après cette longue digression, pourquoi on se prend de passion pour les trains étant enfant. Là je me contenterai de parler de mon cas. D’abord, enfant, je me suis passionné non seulement pour les trains, mais pour tout ce qui bougeait : trains, voitures et même bus RATP, sans oublier les bateaux. Seule peut-être ma non-fréquentation des aéroports m’a rendu indifférent aux avions. Les objets roulants, outre qu’ils excitaient ma curiosité, étaient en plus des compagnons de moments heureux : promenades dans la rue, près du terminus bus du château de Vincennes ou le long du chemin de fer de la Bastille. Ils étaient aussi les compagnons des départs en vacances. Le fait que ces voyages se fissent en voiture ne change rien à l’affaire, d’autant que mes parents, sans doute pour me distraire, m’encourageaient à guetter les trains lorsque nous longions la ligne Paris-Quimper. Là s’ajoute un aspect particulier des trains ainsi observés : telles des bêtes sauvages, je les entrevoyais au mieux quelques secondes avant qu’ils ne disparaissent vers l’inconnu. Cela excitait ma curiosité et je me mis, dès que je sus lire, à rechercher toutes les documentations disponibles, y compris sur les cartes Michelin sur lesquelles je cherchais le tracé de la ligne entrevue. Pour l’anecdote, j’y ai acquis une capacité de lecture des cartes qui aujourd’hui encore fait l’étonnement de tous les gens désemparés sans GPS. Un autre aspect excitant ma curiosité était la variété des trains entrevus. Pourquoi étaient-ils différents ? Quel matériel pour quel parcours ? Autant de questions auxquelles je cherchais des réponses.

En plus, pour le noël de mes 2 ans, mes parents m’avaient offert un train que j’avais parfois le droit d’installer par terre dans le salon. Il semble d’ailleurs que mon père, à défaut d’être vraiment passionné, s’intéressait lui aussi aux trains, ce qui avait orienté le choix du cadeau. Il m’emmenait d’ailleurs parfois les voir le long de telle ou telle ligne ou sur telle ou telle passerelle, renforçant sans le vouloir l’association train = promenade. En attendant, à défaut de voir longuement les vrais trains, et encore moins de les prendre, ce qui ne fut qu’exceptionnel avant mes 10 ans, je pouvais contempler à loisir mes modèles réduits et donner libre cours à une imagination assez fertile. Le virus était bien installé et il n’a fait que se développer depuis, avec toutefois un intérêt moins marqué (mais pas absent) pour l’évolution des trains réels après mes 15 ans. Le virus « voitures » ne m’a pas quitté lui non plus (les bus, j’ai décroché dès la généralisation des nouveaux matériels standardisés au début des années 70) mais je ne me suis jamais lancé dans une collection : au plus quelques modèles au 1/43e, surtout de voitures de courses, et depuis quelques années une collection bien plus importante de modèles 1/87e (merci SAI et Atlas), mais cela rejoint le train et son décor.

Voilà comment aujourd’hui, j’en suis à investir des sommes assez importantes pour recréer le monde de mon enfance.

Ma réponse :

PARCE QUE !!!!!!!

Hello
Des fois, je me demande aussi...
Ca remonte à longtemps: d'abord à cause des trains jouets (coffret PBA Jouef, que j'ai tant désiré et que j'ai fini par avoir...), et aussi les voyages: les trains de nuit: les wagons-lits, leur ambiance particulière: un voyage pour un gamin, même de taille modeste parrait énorme, alors un voyage de nuit... l'expédition!

Patrice a écrit :Hello
Des fois, je me demande aussi...
Ca remonte à longtemps.....!

Bonsoir, hello, salut... !
Également, au premier âge avec un voyage à Nice (et d'autres chaque année ensuite) à une époque où le train était "incontournable" (1947, 48...). Peu de voitures automobiles (celle des Parents avait fait l'exode...) : délais d'obtention longs et coût élevé ; l'avion en ligne intérieure : rare et cher ; le bateau : pas pratique pour aller sur la Côte d'Azur de Paris :/...et l'ambiance d'un gare : c'était quand même autre chose...et ces voitures à compartiments en bois, cette odeur si caractéristique...et peut être aussi, descendant d'un grand-père paternel Sous-Chef de Gare à Paris...quelques années plus tard avant sa disparition (j'avais 5/6 ans), il m'a dédié sa médaille du travail...elle garde encore aujourd'hui toute sa valeur symbolique !!
Comme beaucoup d'autres membres, les trains miniatures Jouef, JEP...aussi, comme Pierre Bis, les voitures DINKY....et tout cela avant Märklin, début 1963...
La passion est restée intacte...
Le train, ce n'est pas qu'un simple moyen de transport, de locomotion, c'est tout un environnement, avec des rails, des signaux, des installations ferroviaires...; et c'est aussi toute une histoire que l'on ne retrouve nulle part ailleurs...
Cela évolue, mais hélas, pas vraiment dans le bon sens......enfin, c'est mon avis !!
Bonne soirée !
PS/ >>> Patrice : où as tu mis le fil AA ?? Disparu... ??

Bonsoir,

J'ai passé ma petite enfance (jusqu'à 5 ans) en Bade Wurtemberg et je crois qu'il y a dû se passer quelque chose à cette époque, probablement des E18, (je me souviens de machines électriques !!) et des 01, 44 où je ne sais quoi d'autres faisant beaucoup de fumée.
Il paraît que je marchais dans la rue en faisant 'tchou tchou' et m'arrêtais fréquemment sous le prétexte que le feu était rouge.

J'ai eu mon premier train Märklin à 1 an & 1/2 (j'étais déjà un favorisé ).

Puis s'en est suivi un séjour de 2 ans en Algérie et le retour en France, papa a eu une voiture et la voiture a remplacé le train dans mon coeur.

Ensuite vers l'age de 13 ans, je suis devenu un grand bricoleur et le train a retrouvé sa grande place dans mon coeur grace aux possibilités de bricolage. De plus sur le chemin du lycée à Nancy je passais tous les jours sur le grand pont au dessus de la gare à l'époque de l'électrification des lignes.
Ce qui me passionnait c'était les automatismes et bidouillage en tout genre, j'avais même construit un téléphérique fonctionnel avec un moteur de phonographe en 220 Volts !!!!!, quand j'ai montré à papa, j'ai été félicité pour mon oeuvre et j'ai reçu un bon soufflon pour avoir jouer avec le 220
Les poteaux de ma caténaire était issus de cartouche de stylo Bic (à cette époque elles étaient en cuivre et oui !!!) que mon grand père me ramenait du bureau et évidemment la caténaire était fonctionnelle et loin d'être laide.

Je faisais circuler simultanément 7 locos sur un circuit de 2 m x 1,4m tout en automatique avec changement de parcours, protection par feux rouges, zone de ralentissement, arrêt temporisé, .....

Puis les études, les copains, les copines, le sport, ....., le boulot, le mariage, la maison et le train est complètement sorti de mes préoccupations.

Puis à 40 ans, re-séjour en Allemagne pour 10 ans, plusieurs magasins dans mon quartier, un voisin fana de modèles réduits (véhicules militaires, trains, ..) qui m'amenait dans les bourses (il y en avait au moins une par mois !!), mes enfants en bas age m'ont incité à reconstruire un circuit, mais très vite la technique a repris le dessus et en 1986, j'ai connecté mon PC au circuit de trains en faisant toutes les interfaces moi-même.

Puis redéménagement et le circuit a été démonté, les enfants ont grandi et je ne me suis pas senti motivé pour refaire le circuit, le côté décor me barbe

Puis voyant approcher la retraite, je me suis dit : "tiens tu pourras réinstaller le train" et j'ai cherché des infos et je suis tombé sur ce site.

Et là j'avoue (désolé de le dire) être TRES déçu, j'ai découvert une communauté de gens à l'esprit un peu étroit avec de nombreux passionnés qui ne savent pas que le mot "tolérance" existe en français.

Heureusement il y a quand même les exceptions qui confirment la règle

Je trouve extrêment puéril de se disputer à propos de la couleur d'une reproduction, de la finesse d'une gravure, de la "qualité" de tel ou tel matériel, .....
On se croirait trop souvent (à mon goût) dans une cour d'école maternelle.

Quel est l'intérêt de ces discussions interminables où chacun reste sur ces positions?

On dirait que l'avenir du monde en dépend

Je trouve cela très dommage car le modélisme ferroviaire me semble être une activité présentant de multiples facettes donnant par là même à chacun l'occasion de se faire plaisir à sa façon.

Comme ma passion, c'est la technique, je vais souvent faire un tour sur la partie "électronique" et là, rebelotte, les gens se battent sur les avantages de tel ou tel décodeur ou des combats DCC/Motorola qui me font bien rigoler, mais pas grand chose de constructif, heureusement que je pratique la langue de Goethe, côté technique cela vole plusieurs crans au dessus sur les sites allemands et on y trouve des approches techniques que l'amateur français semble ne même pas soupçonner.

Il y a aussi les choses que je ne comprends pas parce que je ne suis surement pas assez passioné.
Il m'arrive d'avoir un malaise à la lecture de certains posts.
Je n'arrive pas à accepter que certains attendent en trépignant comme des enfants des "merdes" (excusez moi l'expression) venant d'Asie vendues chez nous à un prix supérieur au salaire mensuel de l'ouvrier qui en a produit des centaines dans le mois. On dirait que pour ceux la la date de sortie d'un modèle est une affaire de vie ou de mort.

Bon, il faut que j'arrête parce que finalement je suis intolérant moi aussi, si certains aiment se disputer pour des futilités ou si cela leur plait de trépigner comme des enfants, il faut être tolérant et les laisser se battre et/ou trépigner, d'ailleurs ce sont souvent les mêmes qui font les deux
Chacun ses droits, chacun prend son plaisir où il peut, se battre, critiquer, pinailler, trépigner, narguer, provoquer, .... pourquoi pas ?

Enfin je m'attendais à trouver autre chose sur un site de modélisme ferroviaire.

Bonne soirée

Dingo : je ne crois pas que le milieu du modelisme ferroviaire soit different de n'importe quel autre milieu. Partout ou des gens se rencontrent, ils se frottent parfois a rebrousse-poil. Le mieux, c'est comme tu le dis, d'aborder ce loisir a sa facon et ne pas trop se prendre la tete. Et si cela nous amuse parfois de faire semblant de nous battre, c'est parce qu'apres tout, en tant qu'humains, on est cable comme ca. Il faut toujours se "defendre un territoire."

Toutes ces histoires sont touchantes. Elles prouvent bien une chose, c'est que l'enfance ne nous quitte jamais. Et s'il y a tant de retraites parmi les amateurs de train, c'est bien a cause de la nostalgie de l'enfance au seuil de la vieillesse. Mais il y a autre chose a laquelle je faisais allusion dans mon premier poste et que je n'arrive pas exactement a definir. Je pense que c'est dans la forme et le mouvement du train qui nous fascine. La forme phallique ? Le serpent ? Peut-etre aussi que le train, plus que n'importe quelle contraption meccanique humaine, se fond harmonieusement dans le paysage naturel.

Quand j'etais petit, j'allais voir passer et photographier les trains l'ete entre Gallargues et Vergeze (30) avec mon ULTRAFEX. Dommage que ces cliches aient disparu car il y aurait tant de 2D2, de BB Midi , d'Ocems, de Bruhat, etc., a scanner et mettre en ligne. Une fois, je m'etais approche si pres de la voie que le meccano avait klaxonne et m'avait engueule par la portiere au passage dans le vacarme du convoi. A 80 km/h, l'altercation etatit encore possible !

Pour moi, c'est definitivement visuel. Je ne suis pas un passionne de mecannique ni d'electronique. C'est pour cela que je me satisfais d'une vitrine. Je regarde mes convois comme d'autres peuvent regarder un tableau. Je me suis appercu que regarder un convoi epoque III en HO avait un effet calmant sur moi quand je suis enerve. Regarder mon chat aussi....

10421 a écrit :Dingo : je ne crois pas que le milieu du modelisme ferroviaire soit different de n'importe quel autre milieu. Partout ou des gens se rencontrent, ils se frottent parfois a rebrousse-poil. Le mieux, c'est comme tu le dis, d'aborder ce loisir a sa facon et ne pas trop se prendre la tete. Et si cela nous amuse parfois de faire semblant de nous battre, c'est parce qu'apres tout, en tant qu'humains, on est cable comme ca. Il faut toujours se "defendre un territoire."

Bonsoir 10421,

Allez faire un tour par là:
http://www.rmfmagazine.com/forum/viewtopic.php?id=1750

Vous comprendrez (peut-être) ce qui me désole le plus dans le modélisme ferroviaire tel que je le découvre depuis quelque temps par l'intermédiaire de ce forum.

Finalement j'en suis dégouté, je ne trouve même plus de plaisir à en faire à ma façon.
J'ai un peu de mal à arrêter parce que j'aimais bien avant de venir faire un tour par ici, mais bon quand on n'éprouve plus de plaisir, il vaut mieux aller voir ailleurs ...

Depuis 2 mois, j'ai décidé de me prendre la tête avec des avions radio pilotés, cela vole un peu plus haut en vrai et au figuré

Mes trains vont tous prendre la voie de garage E-machin.

Bonne soirée