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lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 09:59
par Pierre Bis
Christophe a écrit :Pierre Bis a écrit :Après, qu'un industriel hésite à sortir une CC1100, je peux le comprendre. Par contre, là où je ne suis pas d'accord avec Cristophe, c'est que tous les matériels pas encore ou mal reproduit en HO ne sont pas tous des oiseaux rares. J'ai cité le X2400. Je citerai les Z5100 et Z5300 qui ont été connus de centaines de millier d'utilisateurs, dès le début dans un rayon de 200 km autour de Paris, et en fin de carrière sur tout le réseau 1500v. Tous ces matériels n'auraient-ils pas un public aussi important que celui désirant une nouvelle reproduction e nez cassés?
Encore une fois, j'apprécie LSM et je leur laisse bon an mal an une bonne partie de mon budget HO. reste que, même si je ne prétends pas monter une entreprise de modélisme, j'ai le droit de donner mon avis de client et, pas exemple, de constater que les OCEM avaient été annoncées avant des matériels finalement sortis plus tôt comme la 40100.
Houlà, je n'ai pas été jusque là ; je n'ai nullement la prétention d'avoir au fond d'un tiroir LA liste des matériels à sortir pour limiter les risques mais par rapport à certains matériel que je connais comme la CC 1100, je peux en revanche donner un avis argumenté. Ce qui ne serait pas le cas avec ce que tu cites, je ne connais pas assez.
Quant à donner ton avis de client, oui bien sûr mais parmi les nombreux repproches que l'on peut adresser à notre société de consommation, voire de biens de grande conso, c'est de faire croire à tous les clients qu'ils étaient les rois en toute circonconstance et d'assimiler toute production et toute distribution à Renault, Auchan, SFR...
Contrairement à ce que dit l'adage populaire, le rapport de force (ce qui n'est pas forcément un terme négatif) n'est pas toujours en faveur du client ; si les clients, nombreux, de la téléphonie mobile, peuvent user de leur nombre via des associations de consommmateurs et profiter d'une guerre acharnées entre les concurrents, si à l'autre extrème, les clients, riches et peu nombreux, d'Aston Martin ou de Lematech, peuvent sans doute négocier facilement quelques aménagements, il est beaucoup de situations intermédiaires, et le modélisme en est, où le poids des clients est très très très relatifs.
Ce que je constate c'est qu'une fois que le besoin est "globalement" satisfait (du point de vue qualitatif), le gros des consommateurs s'engouffrent ! Tous ces modèles si critiqués, si décriés, sont tous ou presque partis à la grande satisfaction des constructeurs qui sont confortés dans leur décision de produire en quantité limitée, soit parce qu'ils le veulent, soit parce que pour des raisons d'avance de fonds, ils n'ont pas forcément d'autres choix... et avec les "erreurs" comme diraient certains, qui ne sont parfois que des compromis décidés et entérinés.
Quelque part, même si elle est assez mal en point ici ou là, on est dans un marché dominé par l'offre ; alors si en plus l'offre ne se porte pas trop mal, elle a clairement le manche et dirige le navire. Autrement dit, tant qu'un LSM, qu'on va supposer pour l'instant focalisé sur ses centres d'intérêts qui se balladent plus du côté des périodes IV voire V, n'aura pas le sentiment d'épuiser ce filon ou cette voie, vous pouvez toujours vous rouler par terre pour obtenir du matériel ante 1956, ils ne feront pas s'ils n'ont pas envie... D'autant que n'oubliez pas que LSM et les autres, pour élargir leur offre doivent investir et faire rentrer des fonds... je suis plié de rire à chaque fois que j'en vois réclamer une baisse des prix parce qu'un moule serait amorti, on croit rêver !!!!
Evidemment s'il y avait pléthore de concurrents et d'offres et que cela s'encombrait vite sur les créneaux des époques IV/V, la situation serait différentes car là, il faudrait aller chasser le client au-delà de ses terres de prédilections et l'on verrait les offres moins pourvues aujourd'hui d'avantage satisfaites...
Comme tout n'est que cylce, suffti parfois d'être patient.
En fait nous ne sommes pas en opposition sur un point capital à tes yeux: les motivations et préoccupations économiques doivent bien être au centre de la gestion d'une entreprise, fut-elle de production de modèles ferroviaires. la où je reste dubitatif, c'est pécisément sur l'intérêt , pour les fabricants, d'une concurrence à outrance sur un même modèle. En l'occurence, je n'ai pas l'impression que personne n'y gagne. Même si toute la série limitée est écoulée, on peut toujours penser que, sans doublon, une série plus grande aurait pu être vendue, augmentant la rentabilité. Mais j'imagine bien que rien n'est simple. En particulier, pour se coordonner, il faut qu'il y ait volonté partagée de coordination. Il semble au contraire que LSM, qui a su en peu de temps devenir un acteur majeur de notre petit monde, dérange et soit attaqué de toute part. Dans ces conditions, je comprends leur attitude sur le thème "nous faisons ce qui nous plait sans nous occuper des autres". Quand je regrette les doublons, ce n'est pas une marque en particulier que j'attaque. C'est tout le fonctionnement du système qui me parait dangereux. Encore une fois, dans les années 90, l'offre était déjà assez riche et il n'y avait pas les mêmes phénomènes.
Quand au centrage sur les époques IV et V, il y a effectivement des raisons qui peuvent l'expliquer:
- abondance de documentation, voir possibilité d'observer les métériels réels
- arrivée à l'âge adulte solvable de modélistes ayant connu ces matériels dans leur jeunesse. Or l'effet "madeleine de Proust" me semble une grosse motivation d'achat dans notre microcosme (moi le premier, mais je remont à mon enfance dans les années 60-70).
Reste que notre marché n'est heureusement pas si rationnel. Je suis persuadé que celui qui va sortir ltoutes es 2D2 (et pas seulement la 9100 "fin de carrière" annoncée par Roco) remportera un succès. Mais là aussi, ce qui serait malsain, c'est de les voir sortir d'un seul coup chez 3 constructeurs à la fois, avec juste le décalage de mois interdidsant une vraie concurrence dans les rayons.
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 10:20
par Corail-75
Bonjour
pour revenir au sujet "lettre ouverte à Mr L.S.Models" je met mon point de vue.
Pour moi j'aimerais bien que L.S.Models il fasse des séries avec des quantités plus grandes.
Plusieurs fois j'ai raté un model pour ne prendre un autre. Les salaire avec l'euro, au moins ici en Italie,
sont devenu faibles. A mon avis une solution peu être de faire des séries a rotation. Pour plusieurs modèles il y a toujours des réservations aux magazines.
Je me rappel que il y a des années que je réussi a me organiser mes achats car pour certaines marques les modèles restent au catalogue pour plusieurs années, voir pour ma connaissance Lima, Rivarossi et un peux moins Roco.
J'attend les Corail pour remplacer mes Lima environ 50 voitures et c'est pour ça que j'espère que il y aura pour tous le monde
Bon modélisme a tous
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 12:12
par 10421
Pierre Bis a écrit :
A mon avis non. La même question se posait d'ailleurs pour les premières Bruhat Roco en marquage UIC. A ma connaissance marquage UIC => toit vert. c'est pourquoi j'ai repeint les toits de maes France-Train comparables à la tienne.
Mais il y a peut -être eu des exceptions. Il ne faut jamais être trop définitif concernant les livrées.
Si c'est une erreuer, c'est toute la serie ...
En fait, j'en ai 6 avec marquage UIC et toit bien noir, y-compris une Bacalan.
Par contre, mes DEV AO Riva avec sigle entrelace (pre-UIC) ont le toit vert ....

???
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 12:19
par Morvan
France-trains a-t-il seulement commercialisé des toits verts

?
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 12:37
par Pierre Bis
Morvan a écrit :France-trains a-t-il seulement commercialisé des toits verts

?
Oui. J'ai acheté certaines de mes France-Train neuves à la fin de la marque vers 1980. Tous les toits des versions UIC étaient verts. Les versions à toit noir, que j'ai par la suite acquises en occasion, sont plus anciennes. On les reconnait aussi au mode de fixation du toit différent, mode de fixation d'ailleurs meilleurs car les vitres ne "baillaient" pas, mais ayant le defaut de faire apparaître une vis traversant chaque compartiment au dessus des bogies.
Concernant les toits noirs, aucune photos dcouleur es versions UIC, même du début des années 70, n'en montre. Je crois que le passage au toit vert s'est fait dans les années 60, donc avant le marquage UIC-sigle long. Ne pas oublier toutefois que les toits étaient avant tout sales et que, base noire ou verte, c'était la crasse unifiée qui l'emportait. Cela a pu conduire France-Train à une peite erreur.
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 13:26
par 10421
En fait, je n'ai qu'une FT marquage UIC a toit vert. C'est une B9 FL.
Enfin ... tout cela ne nous dit pas quand LSM va sortir les siennes. ....
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 13:39
par Pierre Bis
10421 a écrit :En fait, je n'ai qu'une FT marquage UIC a toit vert. C'est une B9 FL.
Enfin ... tout cela ne nous dit pas quand LSM va sortir les siennes. ....
De mémoire, j'ai aussi, avec toit vert d'origine, plusieurs B10 PL et FL (faces soudées), une A8 RA, des B5D.
Mais c'est vrai que nous nous éloignons de LSM. Il faudra poser la question à Expométrique (pardon Exporail)
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 15:25
par train06340
Bonjour à tous
Quand la SNCF est passée au sigle UIC long, jaune et encadré, toutes les voitures n'étaient pas encore passées à la peinture pour remettre le toit en vert. Cela ne s'est fait qu'à l'occasion de révisions. Donc, il y a eu pendant quelques années des voitures OCEM mais aussi des "Forestier", pour reprendre une appellation que tout le mode comprend, des métallisées Est, des 3 pattes, des "Bruhat", des "Romilly", des U.S.I, des Y, etc... qui avaient le toit noir et le sigle "UIC" long et la bande jaune (depuis 1959) pour les 1ère classe. Elles circulaient en parfaite intelligence avec leurs sœurs à toit déja repeint en vert...
N'oublions pas qu'en 1955, il y avait encore des wagons qui étaient sous couleurs des anciennes compagnies avec le
marquage SNCF...qui existait depuis 1938.
A plus tard
René
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 15:40
par IVAX
Je lis ci-dessus
.../..."Il semble au contraire que LSM, qui a su en peu de temps devenir un acteur majeur de notre petit monde, dérange et soit attaqué de toute part ..."/...
Ciel , LSM "attaqué" de toute part ?
Par qui , comment , où ça ? :rolleyes: :rolleyes: :rolleyes:
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 18:09
par JCDan
dingo a écrit :JCDan a écrit :C'était en 1968...alors maintenant que dire de la CC1101 ? je n'en sais rien !!
....
Bonjour JCDan,
D'après mes sources (n° spécial de la revue "Le Train" sur le matériel 1500 Volts) la CC1101 a été mise en service le 6 mai 1938, a été modernisée à Béziers et remise en service le 01.12.1989, puis a été radiée à Villeneuve Saint Georges le 01.08.2003 après avoir parcouru 1 256 535 km, c'est précis ça!!
Il y a une photo de la CC1101 faite à Vierzon le 3/10/1970, donc elle a bien existé !!
Bonne journée
Bonjour Dingo et merci bien de ces précisions

Eh oui, comme écrit dans mon premier message sur le sujet, et d'après l'ouvrage de J. Defrance de 1968
(si tout est faux, on se demande alors pourquoi tant de membres y font référence...:rolleyes:...), il y avait bien 12 CC1100 dont 11 en activités (triage, manœuvres en "butte"...) en 1968...
On ne voit pas trop l'intérêt d'épiloguer là-dessus
en référence à un autre message... 
...et peu importe son niveau de "culture ferroviaire" de chacun, il faut savoir rester humble..., parfois ou "à son propre niveau", même avec l'âge...sauf peut être, étant avisé en tant qu'un ex agent de l'exploitation SNCF de cette époque... ou documentaliste (?).
.....
En ce qui concerne le deuxième débat, plus intéressant, à mon avis, notamment sur l'intérêt d'une production en modèles réduits de machines moins courantes, il y a eu, certes, la BB 9004, mais surtout la 9001, "fleuron" de la marque VB, la plus répandue à l'échelle HO de cette marque, et pourtant, à l'époque (années 50/60), il ne semble pas en avoir vu beaucoup circuler sur les réseaux SNCF... :rolleyes:...pas plus qu'en couverture des LVDR de cette période (?).
.....
Comme le dit, plus loin et fort bien, IVAX, on peut parfaitement envisager un réseau type "triage", avec la fameuse "butte" ou "bosse", et des machines lourdes électriques, type CC1100 ou autres...dans la réalité ; c'était d'ailleurs intéressant à observer (Villeneuve Saint-Georges, Achères...) ; hélas, cela a pratiquement disparu !!

Bonne soirée

lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 19:44
par ex membre
Salut JCDAN,
Une CC 1100 à Achères??? Humm, je pense qu'elle a du fonctionner le temps de lever le pantographe et de fermer le disjoncteur, puis... elle a du hélas partir en fumée!!!
@+
David
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 22:18
par v.marc
JCDan a écrit :[; c'était d'ailleurs intéressant à observer (Villeneuve Saint-Georges, Achères...)

à Achères c'était alors peut être la cc 1101... là ce n'est plus rester humble, ca s'appelle du n'importe quoi...

mais revenons au sujet initial, il vaut mieux, en effet...
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 22:24
par JCDan
CC 7105 a écrit :Salut JCDAN,
Une CC 1100 à Achères??? Humm, je pense qu'elle a du fonctionner le temps de lever le pantographe et de fermer le disjoncteur, puis... elle a du hélas partir en fumée!!!
@+
David
Salut CC7105

OK !!
En fait mon message (mal rédigé, certes, désolé) portait sur l'intérêt des manœuvres dans les triages avec "butte" et "bosses" (en citant Villeneuve St Georges, Achères...comme exemples), mais bien sûr pas nécessairement avec des CC1100...

À Achères, étant présent lors de l'électrification (milieu des années 60), de mémoire, c'était plutôt des 040 DE Diesel (je dois d'ailleurs rechercher des diapos de cette période...).
Aucun doute, pas vu de CC1100 sur ce site.
À Saint Pierre des Corps en 1948 (Photo éd. Presses modernes)...; là par contre, cela ressemblerait à une CC 1100...

Bonne soirée

lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 22:32
par JCDan
v.marc a écrit :JCDan a écrit :[; c'était d'ailleurs intéressant à observer (Villeneuve Saint-Georges, Achères...)

à Achères c'était alors peut être la cc 1101... là ce n'est plus rester humble, ca s'appelle du n'importe quoi...

mais revenons au sujet initial, il vaut mieux, en effet...
Salut v.marc

Certes, la syntaxe et la construction des phrases peuvent jouer des tours... mais encore une fois, je confirme que ce qui était intéressant à observer, ce ne sont pas les CC 1101, mais les manœuvres effectuées dans les triages avec "buttes et bosses"...
Pour le reste, tout a été dit...cela étant mon premier message (du 7) était clair et parfaitement vérifiable...
On peut aussi rester dans un esprit cordial sur ce forum...:O...si ce n'est pas trop difficile :rolleyes:...
À plus !!
lettre ouverte a Mr lsm
Posté : 10 sept. 2007 23:06
par Jean CUYNET
Le problème n'est pas la machine, mais le triage !
Que la manoeuvre se fasse à la vapeur, au diesel ou en traction électrique, il faut prévoir une place considérable. Au temps jadis, le CFFC avait reproduit l'ancien triage de Dole qui ne sert plus qu'à des remisages depuis longtemps. Donc plus de butte ni de faisceaux de réception, de triage et d'expédition. Facile mais long (plus de 7 m).
Un triage complet ne saurait d'inscrire dans une longueur inférieure à une quinzaine de mètres en HO (vive les petites échelles). Des triages anciens, moins bien structurés peuvent être reproduits sur 6 à 7 m. Quant à faire du triage à la butte.... ! Si le dételage sur la butte ne pose pas de problème, la descente vers la voie de formation est tout autre. Il faut disposer de wagons très bons rouleurs et d'attelages vraiment automatiques, le tout sans chocs violents qui pourraient provoquer des déraillements. Ce n'est pas impossible mais très aléatoire.
Autrefois, un club avait reproduit une sorte de triage en cul de sac en N. Le plateau supportant les voies était inclinable à volonté pour permettre aux wagons de rouler jusqu'à leur destination. Astucieux mais peu réaliste car des voies en cul de sac ne forment pas un triage.
Alors que faire avec une CC 1100 à part la mettre dans un dépôt ?
Je confirme qu'il y en a bien eu 12. Les deux premièers ont été commandées par le PO et livrées en 1938 avec les numéros E 1001 et 1002. Les CC 1103 à 1112 commandées par la SNCF furent livrées en 1948. Deux étaient encore à l'inventaire au 1er janvier 2005.