Je crois que vous êtes sur la bonne piste .manette-z a écrit :Sur les nez cassés Roco, pour moi, c'est surtout les ergots du bogie plastique qui font carter qui cèdent souvent. Ils supportent mal les multiples démontages car avec le temps le plastique est cassant. J'ai plusieurs bogies dont la fixation au carter d'engrenage est faite par des vis et pour les autres, quant ils fatiguent, je cole un morceau de plasticarte derrière l'ergot pour le consolider. Je me demande si les moteurs grillés ne viennent pas des cascades de pignons parfois un peu raides avec le temps ( à tester à vide). J' en ai même acheté une d'occasion qui grognait: cela venait d'un bogie ou les essieux et donc leurs engrenages à denture oblique étaient à l'envers...
Cinématique & transmissions ont toujours été leur point faible ce qui a fait de Roco un habitué des mises au point en deux temps : premières séries à problèmes , il fallait attendre la 3ème ou quatrième série pour que le problème soit corrigé . Nombreux exemples y compris sur modèles Suisses et Allemands ( dernièrement encore la 103 ). Hélas , une correction n'équivaut pas à une refonte , une fois corrigés les modèles Roco tiennent à peu près la route dans le cadre d'un usage modéré mais supportent mal les usages intensifs .
A quoi ça tient ?
Ce qui me frappe sur le materiel Marklin , c'est que même quand il est usé jusqu'à la moëlle il continue de fonctionner comme au premier jour ( il faut déjà beaucoup de temps avant de l'user mais comme toute mécanique ça s'use ) ; J'ai vu des vapeurs 150 , 131, 040 , ou des E 90 des années 60 manifestement usées jusqu'à la corde , jeu énorme dans les cascades de pignons , roues jaunes littéralement limées , qui roulaient comme à leur débuts . Tout était usé mais rien n'avait laché . C'est comme si l'usure avait été parfaitement régulière , egalement répartie sur l'ensemble des organes de transmission et que tout continuait à s'imbriquer correctement .
Probablement une question de conception d'ensemble