2e automatisme la gare cachée.
Les trains peuvent:
- soit la traverser ni vu ni connu.
- soit s'arrêter alternativement ; comme pour faire croire que le train est parti ailleurs.
- soit s'arrêter sur une des deux voies , pendant que les autres doublent.
- soit s'arrêter sur les deux voies; avec les conséquences qu'on imagine.
Pour commander cette gare cachée un interrupteur par sens permet de mettre en ou hors service les arrêts alternés.
Il est prévu aussi deux commandes qui forcent le passage du train sur une voie ou l'autre (et commandent les aiguilles qui vont avec). Il forcent de fait le démarrage d'un train arrêté sur la voie choisie.
3e automatisme; la gare de passage.
chaque voie est commandée par un interrupteur qui force le feu au rouge.
Quand un train arrive plusieurs cas de figure se présentent:
- par défaut les deux cantons sont libres et au rouge; le train se gare sur une ou l'autre voie selon la position des aiguilles.
Pour le laisser repartir il faut interdire la voie contigûe; positionner les aiguilles manuellement correctement puis valider par un poussoir sur l'automate le départ du train. Si la validation par le chef de gare est faite sans positionner les aiguilles ; le train va provoquer un court circuit en talonnant la première aiguille rencontrée si l'itinéraire n'est pas le bon.
Le choix de garder tous les itinéraires en commande manuelle est évidemment plus contraignant ; mais il est plus dans l'esprit du vrai train; on sélectionne l'itinéraire ; puis on valide et le feu passe au vert.
- un des cantons est au vert car la voie contigue est forcée au rouge et la voie au vert fait alors partie du bloc système. Le train qui arrive peut être arrêté le temps de décharger les voyageurs puis il repart. Il peux aussi passer sans arrêt.
- si les deux cantons sont forcés au rouge par le chef de gare le canton d'entrée est lui aussi au rouge et le dispatcher doit libérer un des cantons ; tracer manuellement l'itinéraire et enfin valider par le poussoir sur l'automate. Si il ne positionne pas correctement les aiguilles; malgré l'avertissement que lui indique l'automate; et qu'il valide quand même le départ ; le train ira ou bon lui semble et là il a une chance sur deux d'aller pousser le train arrêté à quai.(car bien sûr il y a un train à quai , je vous l'avais pas dit?)
Là on est en pleine tragédie grecque; et le dispatcher va probablement se maudire jusqu'à la 3e génération car le mécano ; lui ; fait une confiance aveugle au feu vert et le temps qu'il s'aperçoive qu'il est mal aiguillé ; à part sauter sur l'arrêt d'urgence et plonger dans la coursive; j'y vois pas beau

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